Dog sitter : ce qu’il faut savoir concernant ce métier

Le dog sitter est une personne à qui les propriétaires confient la garde de leurs compagnons canins. À cet effet, ce professionnel prend en charge l’alimentation du chien, sa promenade, son toilettage et même ses séances de câlins. De façon générale, si vous souhaitez exercer en tant que dog sitter, vous devrez vous assurer du bien-être de l’animal qui vous sera confié pendant l’absence de son propriétaire. Pour en savoir davantage au sujet de ce métier, lisez l’article ci-après.

Où le dog sitter garde-t-il les chiens ?

Devenir dog sitter nécessite d’avoir certaines compétences ainsi qu’un équipement adéquat. L’exercice de cette profession peut se dérouler soit chez les clients pour qui vous allez garder le chien ou directement chez vous, suivant les demandes.

Chez les propriétaires

Certains propriétaires peuvent faire appel à un dog sitter pour garder leur compagnon canin chez eux. Cela arrive parfois lorsque le chien en question appréhende la vie en communauté dans les chenils ou les pensions. Le fait de rester dans sa maison même en l’absence de son maître permet d’apaiser l’animal et l’aide à mieux supporter la séparation, surtout si celle-ci dure plusieurs semaines.

La mission du dog sitter sera alors de prendre soin du chien, mais les clients demanderont également quelques services annexes comme par exemple arroser leurs plantes ou encore relever leur courrier.

Si le dog sitting à domicile ne dure que quelques heures ou une journée, le principal travail du dog sitter consistera à promener le chien et à s’occuper de lui le temps que ses maîtres reviennent.

Chez lui

Il arrive également que le dog sitter garde directement chez lui le chien qui lui est confié. Pour pouvoir exercer en tant que dog sitter chez vous, il vous faudra vous conformer aux réglementations qui encadrent la garde d’animaux chez un particulier. La sécurité du canidé étant primordiale, votre habitation devra répondre à aux normes sanitaires s’y afférant. D’autre part, souscrire une assurance professionnelle sera indispensable, car elle vous couvrira en cas de dommages causés sur un tiers par l’animal sous votre garde. Cette assurance vous préserve également contre une éventuelle disparition du chien (fugue, vol, etc.).

Le profil d’un bon dog sitter

Le travail du dog sitter consiste à prendre soin d’un chien en l’absence de ses maîtres. Pour devenir un bon dog sitter, vous devez avant tout apprécier les animaux et notamment les canidés. Afin de vous occuper correctement du chien qui vous est confié, vous devez faire preuve de beaucoup de patience et avoir une grande écoute. Ces qualités vous permettront de répondre efficacement aux besoins du compagnon canin de vos clients.

Comme le service de gardiennage proposé par un dog sitter peut aller de quelques jours à plusieurs semaines, il est important que le professionnel puisse créer des liens avec le chien dont il a la charge. Il devra donc être en mesure de lui donner de l’affection et beaucoup d’attention. Concrètement, une certaine polyvalence est requise pour exercer le métier de dog sitter.

métier dog sitter

En plus de devoir vous occuper de plusieurs animaux de compagnie, vous aurez à gérer votre entreprise. En ce sens, non seulement vous devrez savoir gérer votre calendrier, mais il vous sera également nécessaire d’effectuer quelques démarchages pour vous constituer une clientèle. À ce sujet, vous avez le choix entre créer un profil en ligne sur des plateformes spécialisées, établir un réseau de partenaires ou faire marcher le bouche-à-oreille. Cela requiert une grande disponibilité, mais surtout il vous faudra détenir une certification de connaissances.

Quelles formations suivre ?

Exercer en tant que dog sitter implique de suivre une formation dédiée. Cela étant afin d’obtenir un certificat de capacités des animaux de compagnie d’espèces domestiques qui est aujourd’hui remplacé par la certification de connaissances. Notez malgré tout que les dog sitter ayant obtenu leur CCAD avant 2016 peuvent toujours faire valoir ce certificat auprès de leurs clients. Quoi qu’il en soit, il incombe à tout professionnel de réactualiser ses connaissances une fois tous les 10 ans. Chaque dog sitter concerné devra ensuite être en mesure de fournir une justification de cette réactualisation de ses connaissances.

Il vous est également possible de suivre une formation diplômante sanctionnée par l’État en vous rapprochant par exemple du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Sinon, vous pouvez suivre d’autres formations auprès d’organismes spécialisés et étant approuvés par l’État.

Les formations pour pouvoir exercer le métier de dog sitter durent en général entre 14 et 20 heures, à l’issue desquelles les apprenants reçoivent une attestation de connaissances.

Les obligations pour les activités en refuges et en pension

Si vous désirez vous lancer en tant que dog sitter dans un refuge ou une pension pour chiens, il est important que vous disposiez d’un local pour accueillir les animaux. Ce lieu d’accueil doit répondre aux normes sanitaires en vigueur.

Conformément à l’article L-214-6 du code Rural, vous serez également dans l’obligation de déclarer votre activité auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations et de la Direction Départementale de la Protection des Populations. Il vous suffit pour ce faire de vous rapprocher des instances présentes dans le département où vous envisagez de lancer votre activité.

Et enfin, il est important qu’au moins une des personnes qui seront en charge de la surveillance des canidés soit détentrice d’un diplôme qui justifie de ses connaissances en matière de gardiennage de chiens.

Afin de démarrer votre activité de dog sitter en refuge ou en pension sous les meilleurs auspices, n’hésitez pas à demander conseil auprès d’organisations telles que le Collectif des Pet-Sitters Professionnels ou encore le Syndicat National des Professionnels du chien et du chat.

Notez que si vous envisagez d’ouvrir une pension pour chiens, vous devrez au préalable avoir l’assentiment d’un vétérinaire sanitaire. Ce dernier vous délivrera un formulaire de consentement qui sera ensuite adressé au Ministère de l’Agriculture. Disposer d’au moins un véhicule normé pour le transport de chiens sera également indispensable, notamment pour effectuer des interventions sur plus de 65 km de distance. En outre, être détenteur d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle pour le Transport d’Animaux Vivants sera un impératif.

Sébastien

Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j'ai créé ce blog pour pouvoir partager mon expérience de vétérinaire au travers de différents articles sur les animaux. Ma femme et moi avons recueilli plusieurs chats et chiens dont nous prenons le plus grand soin !

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