Chien domestique : définition et caractéristique

Le chien est le meilleur animal domestique que l’homme peut avoir et il est même considéré comme étant le meilleur ami de l’homme. Cela a été rendu possible grâce à la domestication de cet animal qui était autrefois sauvage. Un chien domestique possède ainsi des caractéristiques particulières qui lui permettent de créer des liens avec les hommes.

Origines du chien domestique

Les premières traces de domestication du chien remontent à plusieurs milliers d’années. Selon les diverses recherches sur ce point, il semble d’ailleurs que le chien soit le premier animal que l’homme ait domestiqué. La manière dont cette domestication s’est produite n’est pas connue avec exactitude, mais il existe de nombreuses explications plausibles.

L’homme et les chiens sauvages partageaient déjà les mêmes territoires à une certaine époque. Leur rapprochement a ainsi pu se faire de différentes manières. Il est par exemple possible que les chiens sauvages se soient rapprochés des hommes pour profiter des carcasses que ces derniers jetaient. L’homme a ensuite pu profiter des talents de chasseur des chiens pour trouver plus facilement du gibier.

Le chien domestique ressemble légèrement aux chiens sauvages tels que le coyote, le chacal ou le loup. C’est ce dernier qui possède le plus de points communs génétiques avec le chien. Il est par conséquent considéré comme l’ancêtre des chiens. Toutefois, il existe une multitude de variétés de loups, ce qui ne permet pas de connaitre avec précision les véritables origines des chiens domestiques.

Actuellement, il ne reste que très peu de lieux à travers le monde où il est encore possible de trouver des chiens véritablement sauvages. Dans les lieux habités par l’homme, il n’y a que des chiens domestiques et des chiens errants.

Ces chiens errants possèdent tous les traits des chiens domestiques, mais vivent plus ou moins comme des chiens sauvages. Néanmoins, leur instinct de prédation est très limité, d’autant plus qu’il n’y a pas vraiment de gibier à chasser. Ces chiens errants sont d’ailleurs capables de s’intégrer à une famille simplement à l’aide de quelques ajustements de comportement, contrairement aux chiens sauvages.

Les modifications subies par les chiens domestiques

De nombreux chercheurs se sont déjà intéressés à la manière dont un chien sauvage a pu devenir un chien domestique. Le biologiste Dmitri Belyayev a notamment mené des expériences sur des renards sur 40 ans. Ayant débuté avec une première génération sauvage, il a effectué des croisements sur 10 générations, avec des sujets de moins en moins craintifs envers l’homme.

Cette expérience lui a permis de conclure que les animaux domestiqués perdaient peu à peu de leurs caractéristiques sauvages. Sur les générations qui se sont suivies, le taux d’adrénaline des animaux diminuaient. Ils subissaient également des transformations physiques et comportementales. Toutes les transformations notables ont ensuite été regroupées sous le nom de néoténie.

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D’une manière générale, la néoténie du chien domestique se caractérise par la persistance de certaines caractéristiques juvéniles. Cette persistance s’explique par le fait que le chien n’est plus obligé de se soucier d’une grande partie de ses besoins vitaux. Son alimentation et sa sécurité sont assurées par l’homme et il n’est plus nécessaire d’évoluer vers un stade de prédateur.

La néoténie se présente de différentes manières au niveau de la morphologie du chien. Les chiots ont par exemple un nombre de dents inférieur à celui des louveteaux et leurs canines sont plus courtes. Au niveau du comportement, le chien domestique conserve de nombreux comportements juvéniles même lorsqu’il est adulte. Il va par exemple remuer la queue quand il aboie, être plus docile, etc.

Particularités du chien domestique

Dans de nombreux cas, les animaux sauvages s’enfuient lorsque l’homme essaie de se rapprocher d’eux. Même si ce dernier tente de leur envoyer des signaux visant à les calmer, les animaux ne les comprendront pas toujours. Ce n’est pas le cas pour un chien domestique puisque ce dernier sera apte à interpréter le comportement de l’homme.

Comme le chien domestique est en permanence en contact avec l’homme, il est capable d’apprendre de lui simplement en l’observant. Le chien peut ainsi interpréter les gestes, les expressions du visage et même les émotions. Il va alors se comporter différemment selon les gestes effectués par l’homme. Malgré tout, le chien domestique saura distinguer les signaux émis par l’homme et ses congénères.

Dans la nature, le fait de montrer ses dents peut être interprété par de nombreuses espèces comme un acte d’hostilité. Chez l’homme pourtant, ce n’est pas vraiment le cas lorsqu’il rit. Contrairement aux animaux sauvages, le chien domestique reconnaitra qu’il ne s’agit pas d’un geste hostile. Il va ainsi répondre en montrant également sa joie, en remuant la queue.

En revanche, lorsque l’un de ses congénères effectuera le même geste envers lui, le chien comprendra la menace émise par ce dernier. Ainsi, le chien domestique est en mesure d’adapter son comportement selon qu’il soit en contact avec l’homme ou avec un autre chien.

Les facteurs importants de la domestication

L’homme a favorisé la domestication du chien en effectuant divers croisements. Selon une théorie, les hommes préhistoriques auraient élevé les loups en veillant à ne choisir que les plus dociles. Ces derniers auraient une structure cérébrale les rendant moins enclins à s’enfuir. Les loups seraient alors devenus de plus en plus domestiques au fil des générations.

Plus tard, les hommes se sont mis à croiser les espèces de chiens en vue d’exploiter certains traits particuliers. Ainsi, la nature sauvage des loups a progressivement disparu pour laisser place aux gènes des chiens domestiques actuels. Malgré tout, la domestication ne s’est pas faite simplement en modifiant des gènes. Les interactions entre l’homme et les chiens sont aussi très importantes.

Si le chien domestique arrive plus facilement à accepter la présence d’un homme, c’est surtout parce qu’il a été correctement socialisé. Chez les chiots, la phase de socialisation débute à environ quatre semaines après leur naissance. Ils découvrent leur environnement, apprennent à interagir et à communiquer entre eux.

Cette phase de socialisation est critique, car le chiot conservera toute sa vie les connaissances qu’il a accumulées durant cette période. C’est donc à partir de ce moment qu’il est nécessaire d’établir le contact avec les chiots. Ces derniers pourront ainsi plus facilement comprendre qu’ils n’auront rien à craindre des hommes.

Sébastien

Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j'ai créé ce blog pour pouvoir partager mon expérience de vétérinaire au travers de différents articles sur les animaux. Ma femme et moi avons recueilli plusieurs chats et chiens dont nous prenons le plus grand soin !

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